Opéra en 1 Acte, 1905 - Musique Richard Strauss - Livret du compositeur, d’après Oscar Wilde
Hessisches Staatstheater Wiesbaden (2019)
« Il ne faut pas regarder les gens de cette façon… il pourrait arriver un malheur. » - Salomé
DISTRIBUTION
Direction musicale, Patrick Lange
Mise en scène, Scénographie, Costumes, Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil
Lumières et Collaboration à la scénographie, Christophe Pitoiset
Collaboration artistique, Lodie Kardouss
Vidéo, Jean-Baptiste Beïs
Création graphique, Julien Roques
Dramaturgie, Luc Bourrousse, Regine Palmai
Sera Goesch, Gun-Brit Barkmin (Salome), Thomas de Vries, Thomas J. Mayer (Jochanaan), Frank van Aken, Thomas Blondelle (Herodes), Andrea Baker (Herodias), Simon Bode (Narraboth), Silvia Hauer (Page), Daniel Carison (1. Soldat) Doheon Kim (2. Soldat) Rouwen Huter (1. Jude), Erik Biegel (2. Jude), Christian Rathgeber (3. Jude), Ralf Rachbauer (4. Jude), Philipp Mayer (5. Jude), Young Doo Park (1. Nazarener), Daniel Carison (2. Nazarener), Nicolas Ries (Ein Capadocier), Maike Menningen (Ein Sklave)
PRODUCTION
Hessisches Staatstheater Wiesbaden
A PROPOS
Une terrasse au cœur du désert. Sous une lune omniprésente et inscrutable, regards et désirs circulent — Hérode et Narraboth surveillent la princesse, la princesse dévisage Jochanaan, et celui-ci se détourne : il n’a d’yeux que pour son Dieu. Autour d’eux chacun observe et est observé. La lune est l’écran psychique sur lequel les personnages projettent leurs fantasmes et leurs angoisses, qui se croisent et se répondent en un réseau serré d’échos, d’images et d’analogies qui les enchaîne inextricablement : la terrasse d’Hérode est une fausse oasis, une galerie des glaces fatale dont la seule issue est la mort.
Sans échappatoire autre que leurs rêveries lunaires, Hérode et son entourage se déchirent inlassablement en une chorégraphie implacable, jusqu’à la catastrophe finale. Un simple regard peut tuer.