Opéra en 2 Actes, 1791- Musique Wolfgang Amadeus Mozart – Livret Caterino Mazzolà
« Je suis la plus coupable de tous! C’est moi qui ai fomenté le complot. J’ai séduit ton ami le plus fidèle. J’ai abusé de son aveugle amour à tes dépens. » - La Clemenza di Tito, Acte 2
Opéra Nice Côte d'Azur - 1er, 3, 5, 7 Février 2026
DISTRIBUTION
Mise en scène, Scénographie, Costumes: Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil
Lumières et collaboration à la scénographie: Christophe Pitoiset
Réalisation Vidéo: Pascal Boudet - Montage: Timothée Buisson
Création graphique: Julien Roques
Dramaturgie: Luc Bourrousse
Direction musicale : Kirill Karabits - Enea Scala (Tito), Anaïs Constans (Vitellia), Marion Lebègue (Sesto), Faustine de Monès (Servilia), Coline Dutilleul (Annio), Gabriele Sagona (Publio).
A PROPOS
Claude Pompidou, Jackie Kennedy, Hillary Clinton, Michelle Obama, mais aussi Eva Peron et Imelda Marcos, ou encore Valérie Trierweiler et Melania Trump... Qu’y a-t-il derrière l’image convenue des Premières Dames? Que cachent leurs sourires de papier glacé et leurs élégances protocolaires? Au moment où l’Empereur Titus, pardonnant à tous ceux qui avaient comploté contre lui, va enfin l’épouser, l’ambitieuse Vitellia se remémore les événements passés. Restée seule dans un salon présidentiel, juste à la porte du Pouvoir, Vitellia se souvient de tout ce qu’il lui a fallu traverser, accomplir et perdre, pour arriver à ce moment qui la voit enfin devenir Impératrice, tout en abandonnant une partie d’elle-même.
Jeux de pouvoir et de séduction, liens amoureux et négociations politiques s’entremêlent, dans une succession de flashbacks. Derrière la potiche de cérémonie apparaît alors une combattante ambitieuse et manipulatrice, mais aussi une amoureuse blessée et une femme complexe, terriblement attachante. Et Mozart, proto-féministe convaincu, nous rappelle ainsi que, derrière tout homme de pouvoir, il faut toujours chercher la femme.