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Opéra en trois actes et douze tableaux, 1957 - Livret et Musique de Francis Poulenc, d'après Georges Bernanos
Opéra de Toulon Provence Méditerranée (2013)
«Ce que nous appelons hasard, c’est peut-être la logique de Dieu».
DISTRIBUTION
Direction musicale, Serge Baudo
Mise en scène et scénographie, Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil
Costumes, Thibaut Welchlin
Lumières, Rick Martin
Ermonela Jaho (Blanche de la Force), Nadine Denize (Madame de Croissy), Laurent Alvaro (Le Marquis de la Force), Stanislas de Barbeyrac (Le Chevalier de la Force), Angeles Blancas Gulin (Madame Lidoine), Virginie Pochon (Constance de Saint Denis), Sophie Fournier (Mère Marie de l’Incarnation), Olivier Dumait (L’aumônier), Thomas Morris (Le premier officier), Philippe Ermelier (Le second officier, le geôlier)
Chœur et Orchestre de l’Opéra de Toulon
PRODUCTION
Opéra de Toulon, en coréalisation avec Clarac-Deloeuil > le lab
A PROPOS
Contrairement à ce que pourrait laisser penser une lecture trop rapide de leur livret, les Dialogues des Carmélites ne sont pas un opéra historique. Le vrai sujet des Dialogues, c’est le drame de la persécution religieuse, vécu collectivement par un groupe de femmes qui font, ensemble, le choix du martyre. Mais, à travers l’acceptation de son martyre, chacune des Carmélites accomplit isolément un geste esthétique. Dès lors, ce que nous rappellent les Dialogues, en tant qu’oeuvre, c’est que l’Art, comme la Religion, peut avoir pour fonction de révéler l’Absolu.
Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil ont donc choisi de situer l’opéra dans un espace symbolique et a-historique, fait de formes élémentaires qui peuvent servir de support à la quête mystique de chacun des personnages. Au centre de cet espace est placée une monumentale croix de pierres blanches, immaculée. Géométrique et radicale, entre nature et culture, cette grande croix évoque le symbole chrétien de la crucifixion et les pierres tombales.
Mais elle est aussi un support de méditation possible sur l’usure du temps et la nécessaire acceptation de la mort. Car l’important de cette croix, c’est l’Au-delà de l’objet proposé. Un Au-delà proposé aux personnages de l’opéra, mais aussi à chacun de ses spectateurs.