Lue, Jouée et Dansée en Deux Parties - Musique d'Igor Stravinsky - Texte de C. F. Ramuz
Cantiere Internazionale d'Arte di Montepulciano - Eté Métropolitain Bordeaux, 2014
«Pourquoi ne pas faire simple ? Pourquoi ne pas écrire une pièce dont la musique ne comporterait que peu d’instruments et n’aurait que deux ou trois personnages ?»
C.F Ramuz, Souvenirs sur Stravinsky
DISTRIBUTION
Direction musicale, Fabio Guezi, Stéphane Rougier; Mise en scène, scénographie et costumes, Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil; Lumières et collaboration à la scénographie Christophe Pitoiset
Tommaso Guezi / Jonathan Harscoët (Le Soldat), Gianni Poliziani / Eric Bougnon (Le Diable), Blanche Konrad (La Princesse)
PRODUCTION
Clarac-Deloeuil > Le Lab / Cantiere Internazionale d'Arte di Montepulciano
Avec le soutien de l'Institut Français, de la ville de Bordeaux, de la SPEDIDAM et de la Fondation Igor Stravinsky
Avec le soutien du Fonds d'Insertion de l'ESTBA, financé par le Conseil Régional d'Aquitaine
En partenariat avec le Pôle d'Enseignement Supérieur Musique et Danse Bordeaux Aquitaine
A PROPOS
A l’occasion du centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale, Clarac-Deloeuil > le lab propose une adaptation singulière de L’Histoire du Soldat d’Igor Stravinsky, conçue comme une Installation de théâtre musical ambulant. Les spectateurs sont conviés à se rassembler autour d'une grande estrade, pour assister à une représentation de L’Histoire du Soldat. Le spectacle réinterprète ainsi les codes du théâtre ambulant, tout en évoquant l’ancrage historique de cette pièce de théâtre musical unique en son genre.
Représentée devant des Monuments aux morts de 1914-18, la mise en scène nous fait redécouvrir une œuvre directement issue de la Grande Guerre. Les sonorités jazzy de sa partition et son texte à la poésie parfois surréaliste regardent bien du côté des années 1920. Mais, par la modernité de son esthétique et l’interaction continue entre acteurs, musiciens et spectateurs, cette production nous rappelle combien L’Histoire du Soldat parle bien de chacun de nous, ici et maintenant.