Opéra en 3 Actes, 1901 - Musique Antonin Dvorak – Livret Jaroslav Kvapil
Opéra de Marseille (11,13,16 Février 2025), Opéra Grand Avignon (13,15 Octobre 2023), Opéra National de Bordeaux (8,10,12 Novembre 2023), Opéra de Nice Côte d’Azur (26, 28, 30 Janvier 2024)
« Puissance insensible du monde aquatique, tu m’as de nouveau attirée dans tes profondeurs… » - Rusalka, Acte 3
DISTRIBUTION
Direction musicale, Lawrence Foster (Marseille), Benjamin Pionnier (Avignon), Domingo Hindoyan (Bordeaux), Elena Schwarz (Nice)
Mise en scène, Scénographie, Costumes, Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil
Collaboration à la scénographie, Christophe Pitoiset
Collaboration artistique, Lodie Kardouss
Lumières, Rick Martin
Réalisation Vidéo, Pascal Boudet - Montage, Timothée Buisson
Création graphique, Julien Roques
Dramaturgie, Luc Bourrousse
Ani Yorentz, Vanessa Goikoetxea, Cristina Pasaroiu (Rusalka), Misha Didyk, Tomislav Muzek, David Kim, Sébastien Guèze (Le Prince), Irina Stopina, Camille Schnoor (La Princesse étrangère), Votjek Smilek, Vazgen Gazaryan, Mischa Shelomianski (Vodnik), Cornelia Oncioiu, Marion Lebègue (Jezibaba), Mathilde Lemaire, Clara Guillon (Première nymphe), Marie Kalinine, Julie Goussot (Deuxième nymphe), Marie Karall, Valentine Lemercier, Hagar Sharvit (Troisième nymphe), Clémence Poussin, Coline Dutilleul (Le marmiton), Fabrice Alibert, Philippe-Nicolas Martin (Le garde forestier, la voix d’un chasseur).
PRODUCTION
Opéra Grand Avignon, Opéra de Nice Côte d’Azur, Opéra de Marseille, Opéra de Toulon, Région SUD Provence Alpes Côte d’Azur
A PROPOS
De la fragile Petite Sirène d’Andersen à la romantique Rusalka de Dvořák, des fantaisies nautiques hollywoodiennes d’Esther Williams au monde cruel de la natation synchronisée d’aujourd’hui, il n’a jamais semblé facile, pour une jeune fille, de construire sa féminité sans douleur aux abords des bassins de nage. Et, dans l’opéra de Dvořák comme dans les vestiaires de nos piscines modernes, on peut véritablement parler d’une injonction à la féminité, tant la pression exercée sur les adolescentes, au XIXe siècle comme de nos jours, y reste constante, archétypale, et cruelle. En situant cette nouvelle production de Rusalka dans l’univers de la natation synchronisée, notre mise en scène retrace la difficile naissance de la féminité d’une jeune fille fragile, perçue sous son jour le plus émouvant, mais aussi le plus cruel.
