D’après Madama Butterfly, Tragédie japonaise en 3 Actes, 1907
Musique Giacomo Puccini – Livret Giuseppe Giacosa & Luigi Illica
Opéra de Rouen Normandie - Opéra de Limoges (2018)
Prix "Meilleurs créateurs d'éléments scéniques 2018" de l'Association Professionnelle de la Critique de Théâtre, Musique et Danse
« Je ne suis plus la même ! Ma bouche a trop soupiré, et mon œil regardé trop fixement au loin. » - Madama Butterfly, Acte II
DISTRIBUTION
Direction musicale, Robert Tuohy (Limoges), Pierre Dumoussaud (Rouen)
Mise en scène, Scénographie, Costumes, Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil
Collaboration à la scénographie, Christophe Pitoiset
Collaboration artistique, Lodie Kardouss
Lumières, Rick Martin
Vidéo, Jean-Baptiste Beïs
Création graphique, Julien Roques
Dramaturgie, Luc Bourrousse
Camille Schnoor (Cio-Cio San), Marion Lebègue (Suzuki), Georgy Vasiliev (Pinkerton), André Heyboer, Armando Noguera (Sharpless), Raphaël Brémard (Goro), Victor Sicard (Yamadori), Ugo Rabec, Thomas Dear (Le Bonze).
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Limoges - Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie
PRODUCTION
Objet Musical Créatif, commande de l’Opéra de Limoges, producteur délégué, en coproduction avec l’Opéra de Rouen Normandie
A PROPOS
De nos jours, dans un petit studio comme on en compte des centaines dans les barres d’HLM de la périphérie de Limoges et de nombreuses autres villes françaises. Recluse dans ce petit espace, une jeune fille psychologiquement fragile et « désorientée » trouve dans un Japon imaginaire, et dans le célèbre opéra de Puccini, le refuge à ses angoisses les plus intimes. Tout au long de cette expérimentation visuelle et musicale, Cio-Cio San n’est donc plus au Japon, tandis que les Geishas déambulent dans les rues de Limoges… A moins que ce ne soit le contraire…
C’est donc l’histoire de Cio-Cio San, mais vue à travers le parcours d’une jeune fille fragile, qui s’identifie à Cio-Cio San. Mais c’est aussi, à travers l’exploration de la psyché défaillante d’une jeune fille désorientée, l’incompréhension culturelle entre japonais et occidentaux qui est progressivement mise à jour. Une incompréhension structurelle mais pourtant récurrente, de la fin du 19ème siècle à nos jours. Une incompréhension culturelle qui contient, en soi, tout le ferment tragique de l’opéra de Puccini.